Friday, September 12, 2008

De l'amour pour la patrie?

La plupart d'entre nous sentons une sorte d'emotion pour notre mere patrie, la patrie de nos ancetres et celle ou nous sommes nes.
Je me suis egaree dans le blog de quelqu'un qui parle de sa mere patrie en elogiant ses exploits economiques depuis la tombee du communisme en parlant dans un de ses chapitres de ma mere patrie qu'est la Roumanie. D'apres ses paroles, les tcheques seraient les nouveaux autrichiens pour la Roumanie... Ah cela m'a bien fait rire.
Je cite "Ceausescu's Country also called Romania".
Ca alors! Je me suis dit on assimile mon pays a la patrie de notre ancien dictateur...
Si la Roumanie etait connue seulement pour les exploits de Ceausescu... Ben ce serait vraiment desolant mon cher ami!
Malheureusement cela ne fait que tirer un signal d'alarme sur le fait que ma mere patrie, la Roumanie, ne fait pas bien le marketing de promotion de son image. Cela veut aussi dire que ses valeurs et moeurs ainsi que les traditions ancestrales mais aussi l'etat actuel des choses, sont tres peu connues voire ignorees a l'exterieur.
Mais parler d'un pays dont on ignore l'histoire et la culture c'est dire de soi plus qu'il n'est sage, surtout si on pretend etre une personne cultivee et connue internationalement.
Je proteste sans dire des noms car il est inutile. Je proteste car il me semble absurde tout simplement. Il est absurde de parler aussi irresponsablement de choses ignorees.
D'autre part la democratie et la liberte font en sorte, desormais, que chacun puisse dire son point de vue sur n'importe quoi, et ait le droit de se tromper.
Donc, j'ai le droit de repondre aussi a ces absurdites en beneficiant des meme droits et libertes qu'ils reclament.

Thursday, September 11, 2008

Marcel Pagnol son enfance est desormais mon enfance...

"Telle est la vie des hommes, quelques joies très vite effacées par d’inoubliables chagrins. Il n’est pas nécessaire de le dire aux enfants."


(Le Château de ma Mère.)



On pourrait croire, que la vie d'un homme est tellement infime, par rapport à l'échelle de l'histoire, qu'elle ne peut laisser qu'une somme d'inombrables souvenirs, qui hélas s'effacent peu à peu, en se dissipant dans une éternité de silences.

Le silence est le pire des destins pour une histoire qui mérite d'etre lue et relue. On ne peut que participer à la transmission de ces quelques mots, en espérant qu'ils ne trouveront jamais leur silence.

L'oubli est la pire des morts, meme pire que la mort physique. Ne plus parler de cela, signifie laisser au hazard, le destin de tous ceux qui ont contribué à l'histoire, donc à ce que nous sommes tous aujourd'hui.

J'écris ces quelques lignes à la mémoire d'un des auteurs de langue française qui a marqué mon histoire, mon enfance, ma vie...

Je me souviens comme si c'était hier, lorsque j'allais à l'école, que j'ai eu le grand bonheur de faire connaissance à Marcel Pagnol, par le biais de ses livres, puis à la fin des cours, lorsque les grandes vacances commençaient on nous a permit de regarder les filmes qui redonnaient fidèlement les histoires de Marcel Pagnol: "La Gloire de mon Père" et "Le Chateau de ma Mère".

En revoyant ces deux films quinze ans plus tard, environ, j'ai redécouvert cette aventure qui à l'époque m'avait marquée et enthousiasmée. Les yeux de l'adulte d'aujourd'hui qui dut assumer, très jeune la soudaine absence inexplicable de ses grand-parents et avec elle, le décès de son enfance, ne put pas retenir ses larmes devant cette redécouverte de cette lecture imagée.

Si j'avais su que le temps passerait en emportant avec lui tellement de moments et en ne laissant plus que les plaies qui ne guériraient jamais! Si seulement j'avais su que le temps, juge tout puissant, ne pardonnera personne, en réduisant une vie à de simples souvenirs qui malheureusement quoi qu'on fasse, se décomposent et disparaissent à notre insu...

Je ne crois pas que j'aurais pu trouver une méthode ingénieuse de tout garder en moi, mais j'aurais au moins essayé. Et un jour tout comme Pagnol, j'ai décidé d'écrire. N'étant surement pas aussi douée que lui.

La mort des personnes qu'on chérit nous rends plus matures, plus révéillés devant ce qui se passe dans notre vie. C'est ainsi que j'ai trouvé la solution à la pire des morts: l'oubli.

Monday, September 8, 2008

La bombe atomique du glamour: Moscou???

Excusez-moi. Je suis en retard avec les news!
Si Frederic Beigbeder parlait de Moscou comme de la capitale source du Modelling (avec les filles mineures, fraiches et croquantes) et j'avais la sensation que c'est de la pure fiction melangee au "wishful thinking"... La je me pose des questions! Non! Vraiment! Je vous assure! Je tombe sur un article d'un journal americain, ecrit biensur par une personne qui a un nom russe (ou en tout cas de la region) appelle "Letter from Moscow, New Capital of Cool". Deja la combinaison Moscou et cool me donne la chair de poule. J'ai la sensation voir une peinture genre "Guernica" (No offense pour Picasso qui est un genie de la peinture!).
Je me dis que c'est vraiment un melange de styles incontournable dans les pays de l'Est. A mon avis tout pays de l'Est se trouve plus ou moins dans cette situation: X% d'Epoque d'Or, Y% de modernite exageree (question de montrer qu'il est sur la voie occidentale ("occidentalisante").
Comme vous pouvez le deviner, en general, le X% est superieur a Y% . Plus on se rapproche du bloc sovietique plus le Y% perd son sens.
Dans une ville "Tank", blindee de toutes les valeurs que les Occidentaux ne cherchent pas ( je ne donnerait pas la liste exhaustive, par diplomatie), il semble quand meme interessant de trouver quelques points d'attraction pour ces derniers.
Premierement c'est la surprise de trouver a Moscou la CAPITALE DU COMMUNISME, des clubs EN APPARENCE OCCIDENTAUX qui vendent le glamour comme unique raison d'etre.
Deuxiemement: c'est sans doute du refoulement. Les generations actuelles qui n'ont pas connu le "pire", refoulent toutes les angoisses et les manques et les frustrations de leurs parents et grand parents.
Et de quelle facon? En luttant pour la liberte, la vraie democratie??? NON detrompez vous!
En allant dans des clubs glamour, fashion, trendy, hot, luxe,cool!... Et en luttant pour le droit individuel du port des paillettes. La nuit on devient cool, on devient occidental en apparence et le jour ... on dort.
Effectivement si on pense que le pays ou se trouve la nouvelle capitale glamour est celui qui, il n'y a pas tres longtemps, posait ses bottes dans la mini guerre de Georgie, si on pense que l'article a ete ecrit aux USA, "le meilleur ami traditionnel de la Russie", par une russe qui a ete accueillie par les americains (peut etre) a la place d'un pire danger!? ... si on pense a cela on peut etre d'accord que tout est a sa place dans ce texte, qu'on a evidemment fait un mauvais choix d'aller feter notre anniversaire dans un pauvre bar glam de NYC, de Paris, de Milan, d'Amsterdam ou passe sa lune de miel aux Tenerifes, Bora Bora, Ile de la Reunion, Martinique, Guadeloupe... etc. Merci de nous informer sur le trend, le prochain stop est sans doute Moscou, si on est trend-intelligent.
Pour tous ceux qui passent leurs vacances en Asie, je leurs dis tout simplement: vous allez trop loin! Faites le stop final- Moscou!
Helloooo!!! Les russes ont encore la bombe atomique! D'autres non! Plein de qualites pour un sejour de reve: vous allez peut etre rencontrer les tycoones du petrole, les modeles sexy dont Beigbeder parle, les paillettes, "l'extravaganza" a l'etat pur.

Non vraiment! Je suis contente que Moscou ait trouve une VOIE PACIFIQUE de faire l'amour avec l'occident. Les deux ont desormais en commun le glamour, le cool et le trend.

Thursday, September 4, 2008

Le billet d'avion

On a peur de tout.
On se dit qu'en faisant attention a tout nous sauvera des dangers.
Mais qui n'a pas risque n'a rien eu non plus...
J'exerce la lutte contre mes propres peurs et angoisses en essayant d'etre plus forte chaque jour. Sans me rendre compte petit a petit j'ai trouve d'autres raisons de sourir.
Un jour ou l'autre il faut cesser de se projeter dans le bonheur des autres, par mimetisme essayer d'avoir dans son livre, un chapitre de leur histoire a eux. Quoi que l'on fasse notre histoire sera au bout du compte totalement differente.
Le jour ou j'ai decide de vivre, je me suis achete un billet d'avion pour une destination qui me disait quelque chose, qui m'attirait, en esperant beaucoup de choses et rien en meme temps.
Je me suis tout de suite fait des filmes, plus ou moins "horror".
Un billet d'avion est un certitude. Ce n'est pas comme un billet de bus qu'on n'utilisera jamais, qu'on oubliera dans une poche qui se retrouvera dans la machine a laver...
Un billet d'avion coute assez cher pour ne pas oublier qu'il existe et qui ne se perdra surement pas parmi d'autres. Un billet d'avion est unique.
Des que tu as ce billet d'avion sur lequel c'est ecrit a grandes lettres AVENTURE tu n'as plus le choix d'hesiter.
J'ai remarque que les choix faits rapidement sont ceux qui laissent le moins de place aux angoisses. Des qu'on fait une demarche pour changer sa vie, le rouage se met en fonction et une porte s'ouvre sur l'avenir, sans te laisser de la place pour te poser la question fatale: "faire ou pas faire?".

Ma vie en retard: souvenirs emergeants...

Un jour, j'ai pris la decision de sortir les reliques des tiroirs, de chasser les nuages de mon ciel et d'embrasser les ombres de mes ombres ou tout simplement embrasser les fantomes de mon passe.
Un jour, je me suis dit que parler du monde qui m'avait entoure pendant tout ce temps , apaiserait les sanglots du silence.
Vivre et se taire... n'est plus une solution.
On vit dans une epoque ou l'on voudrait que tout soit dit, plus de taboos, plus de fantomes...
On cherche a trouver des choses qui n'existent pas plutot que d'ignorer les choses qui existent.
En theorie...


En pratique on refuse de reconnaitre des tonnes de choses qui ont ete, qui sont et ignorer aussi les choses qui pourraient arriver.
J'ai choisi d'etre consciente, d'etre ouverte et d'ouvrir le plus de portes, avec le risque de ne plus pouvoir les fermer. Ce sont les portes de mon edifice affectif.

Ce n'est pas seulement un livre...

Il s'agit d'un cumul d'idees qui viennent se poser sur du papier. Ce sont des souvenirs, mes souvenirs de ce qui s'est passe.
Je n'ai pas la pretention d'etre objective car ce n'est pas mon but. J'ai seulement un principe de vie qui englobe les mementos, garder pres de moi un souvenir plus ou moins deforme et le partager.
J'ai la conviction que tant qu'il y a quelqu'un pour se rappeller de tout cela, les choses, les moment et les personnes... restent vivants.
Avoir une bonne memoire est une grande chose.
Se rappeller de tout cela est bien.
Partager ces souvenirs est le but de cette histoire.
Pour ceux qui pourraient lire cela, je leurs dis que je n'ai rien oublie et meme si je tends parfois a oublier des choses il y aura toujours quelque chose qui me rappellera de tout cela a nouveau.
Il faut s'accrocher aux souvenirs meme si on ne peut plus rien changer. C'est pour cela que nous gardons des centaines de photos, des centaines de pages remplies, tout un monde a nous qui desormais n'est plus que souvenirs, larmes et soupirs.

Thursday, April 3, 2008

About the book

I want to thank all the people that believed in me and helped me to make this dream come true.
Thank you so much to my friends Remi and Nicolas who took their time and energy to read it and encourage me to publish it.
A special thanks to Nazim who was and is of a great inspiration for me.
Thanks to all that inspired me in any way.
Thanks to my parents.
And I dedicate it to them and to all of you who are not affraid to feel and and remember.

Ps. A special dedication to the ones that are not amongst us anymore.

Ma vie en retard

"Ma vie en retard" est une exploration intérieure. Il s'agit du vécu du personnage et d'un moment de méditation sur ces événements qui se sont passés dans sa vie. « Si la déception était une raison pour se préserver, on ne devrait jamais s'investir avec personne. Tout le monde fait des erreurs, et personne n'est parfait. […] Je ne voudrais pas d’une espèce de sentiment qui efface tous les problèmes, ce qui est souvent le thème des romantiques. Je trouve que ce n’est pas très enrichissant. […] Dans la vie on aime. On ne pourra jamais dire le nombre exact de personnes qu’on a aimées car si on a de la chance celui-ci sera, au bout du compte, très grand. Mais désormais, personne ne compte plus. »

Acheter Ma vie en retard